Le banc de scie,  le cheval de bataille de tout bon atelier d'ébénisterie . C'est un Général International de 10 pouces  et de  2 HP. Une bonne bête. Il accepte les coupes jusqu'à 30 pouces de large. Une grande surface de travail, et un poids massif procure une excellente stabilité.

Le guide à onglet qui est habituellement fourni avec un banc de scie est souvent sommaire. Parmi les guides disponibles sur le marché j'ai choisi le Osborne EB-3.  L'ajustement de l'angle est beaucoup plus précis; son guide coulissant comporte une butée qui permet de déterminer  avec beaucoup d'exactitude la longueur des pièces à couper.

Installée au bout de la table du banc de scie, la table à toupie, que j'ai fabriqué à partir d'une plaque d'aluminium 1/4 de pouce, constitue aussi un élément essentiel pour le travail du bois. Quantité de moulures diverses, de rainures, et d'éléments décoratifs peuvent y être façonnés . 

Sous cette  table est installée une puissante toupie de 3¼ HP  à vitesse variable et mandrin ½ pouces. C'est une Triton de conception australienne. Elle possède une prise qui permet l'aspiration des copeaux à la source, ce qui réduit de beaucoup la poussière environnante. Elle est conçue de telle façon que le mandrin peut être élever jusqu'au niveau de la table afin de pouvoir changer les fers par le dessus, très pratique.

Pour les étapes d'un projet  qui nécessitent le façonnage  à main levée, j'utilise une toupie plongeante Bosh de 2¼ HP à vitesse variable. De bonne réputation, elle  effectue les tâches à la perfection. 

Pour débiter les longues pièces de bois avant leur mise en forme, ma scie à onglet Delta 10 pouces est bien pratique. Elle est aussi très utile en rénovation. Ce n'est pas un modèle coulissant, je manque de place.

Pour les opérations de découpage, ou pour refendre des planches, je possède une scie à ruban Delta 10 pouces de ½ HP, acceptant les lames jusqu'à ½ pouce de large.  Pas le grand luxe, c'est un modèle de base pour travaux léger et moyen; mais elle s'en tire tout de même assez bien pour l'ouvrage que je lui donne. Il suffit de respecter ses capacités.

Le bois brut, qui n'est  presque jamais droit, doit nécessairement être rectifier. J'utilise une petite dégauchisseuse Craftman. Pas de très grande capacité, 28 pouces de table seulement, mais de bonne puissance. Toute en fonte d'acier, elle est très lourde, ce qui est un atout pour la stabilité.

Suite logique après le passage à la dégauchisseuse, le planeur. Celui-çi est un Delta Shopmaster qui possède une capacité de 12 pouces en largeur et 6 pouces en épaisseur. Il donne un très bon rendement quoique je trouve sa vitesse d'alimentation un petit peu rapide. Planer le bois génère énormément de bruit, une protection auditive est essentiel.

Le compteur que j'ai rajouté à droite est très utile. Une fois calibré, il  me donne électroniquement la mesure précise de la coupe. Beaucoup mieux que de se fier à un curseur de plastique plus ou moins précis et facile à lire.

Un complément quasi nécessaire dans un atelier, la perceuse à colonne. Une Général International Star-shop à 12 vitesses, d'une capacité de 13 pouces  et mandrin de 5/8 pouces. Pour percer des trous avec précision , c'est idéal. Evidemment le travail sur le métal est facilité par cette outil grâce à la grande pression que l'on peut appliquer sur la mêche.  Pour les trous de grande dimension, dans le bois ,il y a des couteaux qui ne peuvent être utiliser que sur ce type de machine. Aussi, en installant un tambour à poncer ,  polir les chants  courbés de toutes pièces est très rapide. 

Un capteur de poussière Général , en fait,  pas vraiment un outil; mais il sert à ramasser tout ce que les autres rejettent. Plus efficace qu'un aspirateur d'atelier, c'est   une nécessité pour ne pas perdre son temps à balayer du bran de scie et des copeaux. A 600 CFM c'est vraiment un minimum et je ne l'utilise que sur une machine à la fois ; mais cela représente aussi un minimum d'espace au sol.